Les profils atypiques ou « singuliers » ou « différents », sont les Hauts Potentiels, autrement appelés les Surdoués, les Zèbres, les Surefficients, les Précoces (terme de plus en plus inapproprié), sachant qu’un HPI peut être aussi hypersensible à haut degré, être aussi Intelligent émotionnel ou à Haut Potentiel émotionnel …et qu’il peut associer un ou plusieurs troubles TND Dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie)…, trouble du spectre autistique (TSA) ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), et d’autres troubles de la vue (ambliopie, notamment) et de motricité, bref maitriser une autre langue étrangère ou une nouvelle corde à son arc pour approcher l’Autre et le monde qui l’entoure !
La sophrologie en est une , nouvelle corde à l’arc de ces atypiques, si souvent dépassés par leurs superpouvoirs dans une société normative et lissée.
Ces personnes, enfant, adolescent ou adulte sont blessés profondément dans leur monde intérieur, sans que ceux qui ne leur ressemblent pas, s’en aperçoivent.
Ils viennent me voir souvent pour
- chercher à se relever d’une chute, d’un écrasement, de l’incompréhension, à accepter l’incompréhensible, l’incompréhension des autres ;
- accepter d’être un étranger pour les autres, hors du monde et hors de soi, parfois, et de s’ancrer dans le présent, ici et maintenant
- refuser de faire de la douleur leur identité et la construire plutôt sur une dynamique de création, sur la justesse ;
- comprendre que ce que cache le mensonge ou la mauvaise foi des autres n’est pas une agression à leur encontre. En réalité, les autres ont un « défaut dans leur cuirasse » et veulent dissimuler leur propre vulnérabilité ;
- tenter de réguler leur empathie, inclure les autres dans leur espace sans se laisser submerger par leurs souffrances, sans se mettre une pression trop forte pour surnager ;
- comprendre leur nécessité de se ressourcer dans la solitude et de se retirer des groupes qui les accablent, plus qu’ils ne les stimulent ;
- éviter de souffrir de ce dont l’autre souffre rien qu’en le regardant, accueillir avec recul l’incompréhension qu’a l’autre de lui-même ;
- identifier leurs sensations et leurs émotions, pour en réduire l’effet parfois dévastateur et acquérir plus de légèreté ;
- aider, défendre, voire, sauver l’autre, et si possible avec mesure, sans s’oublier
- réussir à être présent à soi et pas à côté ou loin devant,
- accueillir et accepter sa colère, sa violence au fond de soi, sentir/ressentir sa douleur étrangler ses tripes, ses certitudes, aller chercher son « enfant intérieur », lui ouvrir la porte pour le consoler de ses blessures
- comprendre que penser et re-penser, c’est panser et repanser, encore et toujours,
- canaliser cette envie d’adrénaline pour vaincre l’ennui de journées très actives mais vides ou l’ennui d’une relation, en transgressant les interdits ou le danger, comme si la vie n’avait de sens que dans le risque
- comprendre son attirance vers l’invisible, vers les mystères de la cosmogonie , de l’existence humaine, être curieux des habitants des autres planètes, comme de sentir le froissement au passage d’un proche disparu et protecteur et de voir les fantômes bienveillants au fond de son conscient…
- affirmer et revendiquer plus que tout autre sa fine compréhension de la complexité de l’âme
- et, ce faisant, vivre libre avec cette différence.
